Dans certaines régions, l’adduction depuis un réseau de distribution peut parfois être problématique. La pompe de forage constitue une solution adéquate. Elle vous donne l’autonomie. Cette machinerie électrique ou manuelle peut couvrir vos besoins en eau. Pour en choisir une, vous devez tenir compte de quelques paramètres.
Les technologies de pompe de forage
La pompe de forage existe depuis quelques décennies déjà. Plusieurs technologies sont simultanément utilisées pour faire remonter l’eau depuis les nappes phréatiques. La pompe manuelle à balancier reste le système le plus archaïque. Elle fonctionne par la force des bras. Cette technique convient si la nappe se trouve à moins de 7 mètres de la surface. La pompe manuelle est à moindre coût. Elle donne aussi un certain cachet au jardin. L’inconvénient est sa faible pression. Il faut parfois beaucoup de force pour parvenir à faire remonter l’eau à un réservoir placé en hauteur. Le ravitaillement est ensuite assuré grâce à la gravité. Pour ne pas avoir un problème de débit et de pression, la pompe rotative constitue une solution envisageable. A la différence de la succion sur le modèle à balancier, cette technologie utilise un cylindre de pompage mû par un petit moteur électrique. Un mouvement de rotation au fond du puits permet de remonter l’eau à un débit de 3 à 6 m3 par heure. C’est suffisant pour couvrir les besoins d’une famille de trois personnes. Pour ceux qui demandent beaucoup d’eau, il faut opter pour une pompe multicellulaire. La remontée est assurée par une série de turbines tournant à toute vitesse. Ce qui crée une bonne pression et un débit de plus de 6 m3 par heure. Ce système est efficace jusqu’à 100 mètres de profondeur.
Les différents critères à prendre en considération
Outre la technologie de l’appareil, quelques critères sont à prendre en considération pour bien choisir sa future pompe de forage. Il y a notamment la pression. Cette valeur est indiquée en bar. Ceux qui font remonter l’eau à une grande hauteur ont besoin d’énorme pression. Il faut également une grande pression pour parvenir à alimenter un réseau de distribution assez complexe. Les ramifications successives font en effet baisser la pression.
Choisir une bonne pompe à forage revient aussi à se pencher sur le débit. C’est la quantité de liquide que le système de pompage livre à l’utilisateur. Les professionnels recommandent un appareil capable de fournir autant d’eau que le forage lui-même peut en donner. Il ne sert à rien d’avoir une pompe plus puissante que l’arrivée naturelle d’eau dans la nappe phréatique. Dans les zones pluvieuses, ce remplissage se fait plus aisément qu’en région sèche.
Il faut notamment opter pour un appareil peu bruyant. Les pompes monocellulaires font plus de bruit puisqu’elles fournissent plus d’effort pour puiser l’eau. Il faudra s’orienter vers des technologies plus récentes pour avoir plus de tranquillité sans faire de concession sur le débit.
